Associatifs
Mobiliser l'intelligence des territoires pour ne pas se laisser submerger par la vague des transitions et apprendre à s’adapter à un présent constamment changeant
Avec la crise COVID, un simple virus nous a violemment rappelé à quel point nous sommes reliés... et fragiles
Et nous a fait réaliser à quel point nous sommes reliés, par delà les cultures, les territoires, les croyances, entre humains et avec l'ensemble du monde vivant. Cette prise de conscience nous entraîne dans un mouvement paradoxal. Nous sommes désormais tiraillés entre la recherche d'une protection à n'importe quel prix, et le besoin d'inventer une nouvelle façon de faire société en harmonie avec notre petite planète.
Nous sommes (collectivement) responsables de notre avenir... et ça fait du bien de le savoir
Un jeune homme me faisait récemment la remarque : « tu as vu, depuis quelques mois, on n’entend plus parler des punaises de lit dans les médias, du coup, on n’y pense plus et on n’a plus peur ! ». Le récit permanent et anxiogène d'un présent difficile dans les médias, donne une sorte de réalité aux émotions de peur, de tristesse ou de colère que nous ressentons "pour de faux" en tant que spectateurs de films dystopiques à gros bugdet. Il suffit d'interroger autour de soi, ou d'écouter les conversations dans les transports, pour savoir que toutes et tous, y compris les plus jeunes sont affectés par ce climat d’anxiété. Cela nous rappelle à quel point nous sommes responsables de placer toutes nos ressources dans la balance pour proposer d'autres possibles à celles et ceux qui nous entourent, et, surtout, aux enfants de notre entourage.
Ouvrir le champ des possibles
Nous savons désormais que, face à aux risques inédits que l'humanité a provoqués, les anciennes recettes ne fonctionnent plus. Il est temps de nous connecter à ce qu'il y a de meilleur en nous pour inventer de nouvelles façons de vivre et d’apprendre. Et, ainsi, de ne pas « nous laisser agir » par ce qui nous arrive, regarder le monde avec lucidité, et accepter d'écouter et de donner de l'écho aux voix les moins audibles.
Le pire n'est pas la seule option à la marche du monde
Nous disposons d'une première ressource, disponible et gratuite : celle de se rappeler à quel point la vie est un cadeau. Il est si bon de s’arrêter quelques minutes pour se détacher un peu du bruit du monde, observer la joie d’un enfant qui joue, partager un fou rire avec des amis, ou admirer la délicatesse d’une fleur poussant au milieu de l’asphalte. Nous pouvons aussi prendre le temps de nous reconnecter à la longue histoire de l’humanité, qui nous montre que grâce à sa compétence à coopérer, l'humain a été capable de créer des lieux de vie même dans les milieux les plus hostiles, de construire assez de sécurité pour protéger les plus faibles, jusqu'à produire des œuvres qui ont traversé l’histoire, inspirées par la beauté du monde. Ceci nous démontre que le pire n'est pas la seule option à la marche du monde et que nous avons le choix de notre avenir.
Apprendre au bout de la rue
Pourquoi cette association ?
L'association Apprendre au bout de la Rue est née de l'idée selon laquelle tout doit être fait pour soutenir les acteurs des territoires à mobiliser leurs ressources pour "Prendre la vague" des transitions avec intelligence et apprendre à s’adapter à un présent constamment changeant.
J'en suis la fondatrice et la présidente.
Enjeux : des territoires intelligents pour relever les défis de notre temps
Les avancées de la technologie et la réalité du changement climatique ont un effet direct et concret sur les territoires, se traduisant par des évolutions de plus en plus rapides de façons de consommer, de travailler, de se déplacer, d’habiter.
En complément des politiques et initiatives menées à l’échelle mondiale, européenne ou nationale, chaque territoire est appelé à identifier ses besoins spécifiques d’adaptation, autant que ses ressources disponibles pour répondre à ce défi de l’adaptation rapide. Chaque projet nouveau, devient alors une opportunité à saisir pour recenser et développer les compétences, afin d’inventer des solutions inédites et adaptées à la réalité de la vie.
Missions
L’association propose aux acteurs des territoires intéressés
- d’apporter un regard spécifique, ouvert sur le champ des possibles, nourri par l'expérience différents territoires et collectifs accompagnés ou rencontrés
- de susciter des rencontres et des partages de pratiques
- de contribuer, par du soutien individuel et collectif à toute personne intéressée (co-facilitation, aide à la réflexion, organisation de rencontres...), à faire émerger des projets créatifs et concrets, qui permettront d'explorer le champ des possibes pour relever les défis de la métamorphose en cours.
Happymorphose
Prendre soin de la métamorphose humaniste
Voici de nombreuses années que je suis membre de l'association Happymorpohse.
Happymorphose appartient à un réseau de réseaux humanistes regroupant des chercheurs, des associations, des pouvoirs publics locaux, des entreprises, travaillant en intelligence collective, sur des projets comprenant des participations diverses, des mises en œuvre hybrides et transversales.
L’association est née des travaux de l’anthropo-sociologue Alain de Vulpian, fondateur de la COFREMCA-SOCIOVISION, et de la parution de son livre « Eloge de la Métamorphose », prix de l’Académie Française 2016. A ces recherches, se sont jointes celles des réseaux internationaux du Centre de Formation aux réalités internationales (CEFRI) et de la société pour l’organisation apprenante (SoL), issue du MIT, fondée par Arie de Geus et Peter Senge, et en France par l’historienne Irène Dupoux-Couturier.
Happymorphose repose sur 7 piliers de la pensée, de la recherche et de l’action et sur l’optimisme méthodologique nécessaire aujourd’hui que ce site décrit.
Sceaux Smart
Je soutiens depuis de longues années la communauté Sceaux smart et sa principale animatrice, Valérie Andrade.
Sceaux Smart est un tiers-lieu d’innovation et d’émulation situé au cœur de la ville de Sceaux. Véritable espace de coworking et de télétravail, il s’inscrit dans le cadre de l’économie collaborative.
Sceaux smart, ce sont des cadres de travail communs et partagés, situés au cœur de la ville de Sceaux, qui accueillent et fédèrent des salariés nomades, des télétravailleurs, des salariés cadres en transition, des indépendants, des étudiants, des retraités, des entreprises et d’autres structures partenaires.
Lors du dernier Festival de l’apprendre, qui s'est tenu en janvier 2024, la Communauté Sceaux Smart a transformé durant une semaine l'espace du Petit Voisin, en une école d’une nouvelle génération pour prendre à la fois soin de soi, des autres et de la planète, en préfiguration d’un nouveau service appelé "la Maison Pop".